Le randonneur écolo

En commune, abstenez vous de consommer du gibier.

La charte de l’éco-tourisme, c’est à dire les règles d’un tourisme durable et responsable, impose que le visiteur ne modifie nullement le milieu qu’il visite. Or, en dégustant un gibier, cela implique une pression de chasse directe. En d’autres termes, le visiteur va participer à la destruction d’une faune qu’il est à priori venu observer. Les orpailleurs, clandestins ou non, exercent déjà une forte pression de chasse vivrière. Par ailleurs, les espèces gibiers généralement proposées en restaurant sont souvent celles considérées comme très vulnérables et/ou en voie de disparition en Guyane, comme le hocco ou le maïpouri (tapir).
Nouveau : la nouvelle « loi chasse » du 23 juillet 2007 soustrait enfin ces deux espèces à toute commercialisation de même pour le maraï et l’agami. (voir espèces protégées sur le site de ONCFS).

N’achetez pas d’animaux sauvages, d’artisanat avec des plumes, de plantes rares, vous favoriseriez le trafic des espèces vulnérables et vous risqueriez une amende à l’aéroport. Voir espèces protégées sur le site de l'ONCFS

Toutes les ordures non biodégradables accumulées au cours de votre séjour en forêt seront rapportées en agglomération. On évitera de même de les déposer aux débarcadères ou dans des lieux où leur collecte reste aléatoire.

La déchetterie de Montjoly collecte les piles et batteries. Rien ne vous empêche de ramener celles abandonnées sur les campements par autrui.

La cueillette de toutes les espèces végétales est proscrite sur les inselbergs et savanes roches. Ces reliefs rares et précieux enrichissent la biodiversité de notre département mais restent vulnérables. Le feu s’y propage rapidement, le piétinement et les bivouacs en hamacs déracinent herbiers et arbres centenaires. Bons nombres des espèces présentes ne résistent pas à d’autres températures et/ou hydrométrie que celles auxquelles elles sont adaptées.

Sur les savanes-roche, pendant la saison sèche, certains arbres perdent leurs feuilles, au point de sembler morts. C'est une technique de résistance à la sécheresse. Ne les transformez en bois de feu, car ils ne brûleront pas.


Evitez au maximum de couper les lianes. Couper une liane au sol peut détruire inutilement jusqu'à 170 m de végétaux et des floraisons en canopée.

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